FAIS LA PAIX.
NE RAJOUTE PAS DE L’EAU SUR LE FEU, MAIS DÉPOSE DES PIERRES RONDES ET SÉCURISANTES AUTOUR DE LUI POUR LE CONTENIR, AVEC FERMETÉ, AMOUR ET BIENVEILLANCE. OUBLIE TA FIERTÉ. OUBLIE TON ORGUEUIL. CASSE LA GLACE AVEC INTELLIGENCE ET PRUDENCE, ET SUPPLIE POUR LA PAIX. SUPPLIE À GENOUX S’IL LE FAUT, MAIS OBTIENS DE L’AUTRE QU’IL ACCEPTE DE FAIRE AVEC TOI CE CHEMIN DE RETOUR VERS LA MAISON DU COEUR. HUMBLEMENT, REVENEZ ENSEMBLE A LA MAISON DU COEUR, ET FAITES LA PAIX.

S’il est un sujet d’actualité qui n’échappe à personne, c’est bien celui de la violence. Elle se trouve partout depuis toujours mais semble exacerbée en ces temps difficiles. Nous la voyons à la télévision, dans notre entourage, dans des confrontations qu’on peut vivre avec les autres, dans les guerres. C’est un monde dur et froid, implacable. Tout à l’opposé de la douce liberté d’être au monde dans l’abondance de sa nature, à la fois aimante, généreuse, et totalement unique.

Je crains un monde sans yeux du coeur, un monde n’apprenant pas à agir avec coeur. Parce que le coeur n’est pas à la mode. On préfère se dandiner sur les vagues tièdes de l’émotivité plutôt que vivre dans le coeur audacieux et amoureux. Parce que le coeur est implacable avec la connerie, le mensonge, le vice, la violence. Le coeur ne laisse rien passer qui dégoûte. Les guerres sont un signe que nous échouons. La plus petite, celle que nous faisons en nous, puis celle contre quelques voisins, ex-amis, connaissances. Et les grandes, celles que nos pays se font. C’est un signe que nous n’avons pas réussi à appliquer en nous le principe d’amour, de paix. Et quand on nourrit le dragon de la rancune et de la vengeance, on quitte le coeur. Parce que le coeur n’est que Bonté.

Je vais profiter de ce blog pour écrire des mots sur la résolution des conflits, des mots à moi, pour soigner, pour réparer, donner de l’espoir, peut-être.

Passer de s’aimer soi-même à s’aimer.

On nous a vendu, et revendu la self-estime. L’amour de soi. Le respect de soi. Encore et encore. Mais ce respect là, s’il n’est pas en lien avec l’amour que nous portons à nos frères humains n’est qu’une fleur de Narcisse vouée à disparaitre. La fonction même de l’amour de soi, c’est d’apprendre à s’écouter tellement profondément qu’on y découvre que tout notre être est une construction sociale, affective et amoureuse en lien avec la vie et les êtres vivants. Qu’on y découvre que notre raison de vivre même n’est qu’une succession de liens fraternels avec la vie nous renvoyant une lumière d’amour.

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Un anthropologue a proposé un jeu aux enfants d’une tribu en Afrique. Il a placé un panier rempli de fruits près d’un arbre et leur a dit que celui qui y serait le premier obtiendrait tous les fruits. Lorsqu’il donna le signal du départ, les enfants se dirigèrent tous ensemble vers l’arbre en se tenant la main. Ils se sont tous assis et ont dégusté les délicieux fruits. Lorsque l’anthropologue leur a demandé pourquoi ils y étaient allés ensemble plutôt que de courir individuellement pour voir qui gagnerait et obtiendrait les fruits en premier, ils ont répondu : « Ubuntu, comment l’un de nous peut-il être heureux si tous les autres sont tristes ? » Ubuntu dans la culture Xhosa signifie : « Je le suis, parce que vous l’êtes, et je ne peux l’être que si vous l’êtes. »