Lorsque nous avons accumulé des toxines au fil du temps, certaines partie de notre corps sont saturées. Les reins ont filtré, filtré, le foie à filtré filtré, et la vésicule à engorgé ses canaux de petits cailloux. Toute cette accumulation se fait au fil du temps. Et a un moment donné, nous allons peut-être ressentir une douleur, c’est alors une alerte du corps qui dépasse son seuil de tolérance, nous savons que nous devons alors agir pour pouvoir nous soigner.
Il nous faut alors regarder les choses en face; ce n’est pas un petit régime qui va nous permettre de régler cela; mais nous essayons de dealer; moins de ceci, moins de cela, mais cela ne suffit jamais, car, un organe à peine un petit peu détoxifié, nous recommençons à la surcharger et il redevient alors chargé comme avant et cela continue.
Pour pouvoir véritablement soigner un organe, nous devons changer des choses en profondeur, c’est à dire que nous devons nous donner les moyens de faire des actes qui sont non seulement répétitifs et réguliers, mais aussi que ceux-ci soient véritablement en accord avec nous-mêmes, sains et sans concessions pour notre ancien mode de vie. Nous devons par exemple oublier les compromis ou nous faisions plaisir à d’autres au détriment de notre propre santé. C’est ce qu’on pourrait appeler une libération, mais la libération passe par notre propre chemin de décisions intérieures; aucun guide, aucun gourou, ou aucun médecin ne peut faire le chemin à notre place; chacun est là pour nous encourager, nous soutenir et nous accompagner sur ce chemin de décisions intérieures pour nous soigner, nous guérir, nous sentir mieux. Ce ne sont alors plus des personnages influençant nos existences sur qui nous comptons pour être en bonne santé, mais des aides bienvenues que nous pouvons, avec humilité et gratitude, remercier pour leur soutien.
Mais nous sommes fragiles, nous sommes des êtres qui ne durerons pas éternellement, et cela il ne faut jamais l’oublier. Un ami m’a dit un jour « lorsque tu penses à la mort, tu l’éloigne, car la mort, ce qu’elle déteste le plus, c’est qu’on l’ignore, alors là elle vient faire des rappels. » Et nous, nous vivons bien souvent avec notre sentiment de toute puissance face à elle, mais se sentir en affection avec soi est juste, il ne faut pas renoncer à cela; nous devons plutôt petit à petit nous délester de ce qui nous empêche de nous sentir puissants sans arborer tous les attributs superficiels qui nous font croire que la puissance et l’amour doivent nécessairement se vivre avec une grosse voiture, un gros diplôme, une grande réussite extérieure; non; la plus grande réussite quand il ne reste rien – et la vie parfois se charge de nous le rappeler – c’est l’amour humble, conscient de sa fragile condition, qui luit comme une grande flamme joyeuse et sereine dans le cœur. Et faire de notre mieux pour nous diriger vers la santé, la simplicité, et la joie.
Photo by Thom Milkovic