
(…) Cela me rappelle l’horreur que certains éprouvent lorsqu’ils dessinent leurs premiers dessins, à l’âge adulte; on ressent un besoin pressant de les dissimuler, voire de les détruire complètement. La vivacité du dessin est si éloignée de l’attente et de l’intention qu’il en semble horrible, et déformé. Cela me fait penser aux contes de fées et aux nombreuses histoires de créatures incomprises, à la forme hideuse, chassées par ceux qui les rencontrent. Leur véritable forme reste invisible aux âmes rigides, ce qui est tragique.
Lindy Barry